Si en avril dernier, la kermesse n’avait pas attiré le monde qu’elle mérite, samedi dernier par contre, on a battu un record d’affluence. « Nous avons changé de stratégie en engageant des moyens en publicité et en la ciblant. Nous avons fait imprimer des flyers, mis dans les commerces en plus des affiches. Il y a eu davantage de mobilisation pour le faire savoir, notamment par l’intermédiaire des réseaux sociaux où on a touché pas moins de 10 000 personnes, ce qui explique pourquoi beaucoup de têtes nouvelles des alentours et plus loin sont venues nous rendre visite et ont fait marcher le commerce », se réjouit le président de l’association organisatrice Okay Aktan.
Le public n’a pas été déçu, il y avait de la diversité sur les stands proposés avec des spécialités fabriquées en direct, par exemple les gôzlemes, avec des dames agenouillées pendant des heures pour les cuire sur des plaques. À l’intérieur, comme si c’était des crêpes, on met des épinards, du fromage, des pommes de terre et des produits de saison comme la citrouille. Un vrai régal. Plus loin, on trouvait d’autres produits culinaires sucrés, salés et bien sûr du kebab mais différent de celui commercialisé dans les commerces, plus cher, mais meilleur !
Les enfants n’étaient pas en reste, ils ont présenté des objets faits main ramenés du pays, surtout des colliers et bracelets en pierre. Si le thé a coulé à flots aux tables, le décor installé aux murs signifiait toute l’amitié qui peut exister entre la France et la Turquie, avec les drapeaux des deux nations aux côtés de la photo géante du père Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.